Le Fonds patrimonial de la médiathèque Maurice Genevoix propose des collections spécialisées en généalogie et en histoire régionale.

Il abrite également des documents sur l’Histoire (notamment sur la Grande guerre) et ses sciences auxiliaires comme, par exemple, l’héraldique qui s’intéresse aux blasons.


Livres anciens et modernes, revues spécialisées, cartes géographiques anciennes, plus de 13000 documents du XVIe siècle à nos jours. Soit réservés à la consultation sur place, soit, pour un grand nombre de documents récents, disponibles à l'emprunt.


La majeure partie des ouvrages est en accès libre dans la salle d’étude. Les documents anciens, conservés à l’étage dans une réserve aux normes de conservation, sont consultables sur demande.

Pour les recherches généalogiques, il est toujours possible de faire venir et de consulter les microfilms des archives départementales qui ne sont pas encore disponibles en ligne.

Maurice Genevoix (1890-1980)

 

MG annees20FamilleGenevoixMaurice Genevoix (1920') ©FamilleGenevoix

Maurice Genevoix est né à Decize, dans la Nièvre le 29 novembre 1890.

Lycéen à Orléans puis à Lakanal, il intègre ensuite l’École normale supérieure, rue d’Ulm, de 1912 à 1914. Après une licence et un DES (mémoire Sur le réalisme dans les romans de Maupassant), son cursus est interrompu par la guerre et il ne pourra pas préparer l’agrégation.

Il est mobilisé et affecté au 106e régiment d’infanterie (RI) qu’il rejoint comme sous-lieutenant. Il arrive en renfort sur le front le 25 août 1914. Il participe à diverses opérations militaires d’août à octobre dans la région de Verdun et son régiment se fixe à la mi-octobre aux Éparges. Chef de section à la 7e compagnie, il fait face à l’attaque de la butte des Éparges. Nommé lieutenant en février 1915, il prend le commandement de la 5e compagnie et en avril son bataillon est envoyé au sud de la tranchée de Calonne.

Le 25 avril, aux Éparges, après huit mois de guerre, il est grièvement blessé, évacué et soigné à Verdun puis à l’arrière avant d’être réformé en classe 1 avec une invalidité à 70 %. Après seize mois d’hôpital et de convalescence, il rejoint la Fraternité franco-américaine et y travaille jusqu’à la fin de la guerre.