Littérature et Folie

ecrirefolie

Écrire à la folie

 

Virginia Wolf (1882-1941)

Violette Leduc (1907-1942)

Goliarda Sapienza (1924-1996)

Sylvia Plath (1932-1963)

 

 

 

 

« Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n’être pas fou ».

Blaise Pascal

 

 « Les premières idées sur la folie féminine proviennent de la Grèce antique.

Des penseurs tels que Platon, Aristote, et Hippocrate en particulier, croyaient que la maladie résidait dans le mouvement de l’utérus, qu’elle était ultimement liée au corps et résultait d’un problème biologique et émotionnel. Cette idée a traversé le temps, a perduré à travers la Renaissance et le XVIIIe siècle, et, en quelque sorte, jusqu’à aujourd’hui. »

À toutes les époques, des femmes — dont plusieurs encore méconnues aujourd’hui — prennent la plume pour écrire leur histoire, résister à ces catégorisations et débouter les tabous. « Ce qu’on voit dans leurs textes, c’est que c’est bien souvent l’oppression patriarcale qui les mène à la folie. Leur corps et leurs émotions ne sont pas plus naturellement chaotiques ou moins développés que ceux des hommes. Ce sont plutôt les conditions sociales et domestiques qui les mènent à la démence et à la dépression ».

 

Heather Meek, enseignante à l’Université de Montréal et spécialiste de l’écriture des femmes.